Genou douloureux en 2025 : stratégies efficaces contre l’arthrose, des premiers traitements à la prothèse

L’arthrose du genou est une cause fréquente de douleur et de limitation fonctionnelle, surtout après 50 ans. En 2025, une approche personnalisée combinant activité physique, rééducation, traitements médicamenteux et chirurgie, lorsque nécessaire, permet de mieux gérer cette affection et préserver la mobilité.

Genou douloureux en 2025 : stratégies efficaces contre l’arthrose, des premiers traitements à la prothèse

Prise en charge de l’arthrose du genou en 2025 : traitements conservateurs et chirurgie

L’arthrose du genou, ou gonarthrose, résulte de l’usure progressive du cartilage. Elle provoque douleur, raideur et diminution de la mobilité articulaire. La prise en charge suit un parcours progressif, adapté à chaque patient.

1. Mesures hygiéno-diététiques

  • Perte de poids : Chez les personnes en surpoids, la perte d’au moins 5 kg réduit la pression sur l’articulation et diminue la douleur.
  • Activité physique adaptée : Pratique régulière d’exercices à faible impact, comme la marche, le vélo, ou la natation, ainsi que le renforcement musculaire doux du quadriceps, 2 à 3 fois par semaine, en évitant les périodes d’inflammation.

2. Rééducation fonctionnelle (kinésithérapie)

La kinésithérapie aide à améliorer l’amplitude articulaire, la stabilité du genou et à renforcer les muscles de la jambe. Des programmes personnalisés sont recommandés, accompagnés d’exercices d’auto-rééducation à réaliser quotidiennement pour maintenir les acquis.

3. Traitements médicamenteux et infiltrations

  • Antalgiques et anti-inflammatoires : Le paracétamol et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent être utilisés ponctuellement, sous avis médical.
  • Infiltrations de corticoïdes : Indiquées en cas de poussée douloureuse aiguë, elles apportent un soulagement temporaire de quelques semaines à quelques mois.
  • Infiltrations d’acide hyaluronique (viscosupplémentation) : Destinées à lubrifier l’articulation, leur efficacité varie selon les patients. Elles peuvent parfois retarder la chirurgie.

4. Aides techniques et supports externes

  • Genouillères et attelles : Fournissent soutien et stabilité, notamment en cas d’instabilité ou durant la rééducation.
  • Semelles orthopédiques : Adaptées pour diminuer certaines contraintes sur l’articulation.
  • Canne : Utilisée du côté opposé au genou douloureux, elle aide à soulager la marche.

Indications générales de la chirurgie et de la prothèse de genou

La chirurgie est envisagée si la douleur persiste et limite significativement la marche, malgré un traitement médical complet. La décision repose sur une évaluation clinique par un chirurgien orthopédiste et sur les résultats des radiographies récentes.

Prothèse partielle de genou : indications et déroulement

  • Indications : Arthrose limitée à un seul compartiment du genou avec gêne fonctionnelle importante. Le choix dépend aussi de l’âge, du niveau d’activité et de la morphologie.
  • Intervention : Moins invasive que la prothèse totale, elle permet une récupération plus rapide tout en conservant les ligaments. La durée de vie estimée est de 10 à 15 ans.
  • Techniques modernes : L’utilisation de la planification 3D et de guides personnalisés, y compris les prothèses sur mesure par impression 3D, est en développement dans certains centres.
  • Suites et coût : L’hospitalisation dure en moyenne 5 à 6 jours; certains cas peuvent bénéficier d’une chirurgie ambulatoire. La Sécurité Sociale rembourse selon un barème standard, avec un éventuel reste à charge lié au matériel ou au centre.

Prothèse totale

Indiquée lorsque plusieurs compartiments du genou sont atteints, cette intervention est plus lourde mais offre une durée de vie généralement supérieure à 20 ans.

Chirurgie correctrice (ostéotomie)

Recommandée en cas de déformations axiales (jambes en valgus ou varus) avec arthrose partielle, afin de corriger l’axe du membre avant une éventuelle pose de prothèse.

Importance de la kinésithérapie dans la récupération postopératoire

La rééducation débute dès le soir de l’intervention sous la supervision d’un kinésithérapeute. Les objectifs principaux sont :

  • Récupérer l’extension et la flexion du genou (atteindre environ 90° de flexion avant la sortie).
  • Réapprendre la marche avec appui (béquilles ou déambulateur si nécessaire) tout en prévenant les complications.
  • Poursuivre les exercices d’auto-rééducation à domicile.

La rééducation dure généralement deux mois, parfois complétés par un séjour en centre spécialisé. Un contrôle médical est réalisé environ trois semaines après la chirurgie pour suivre la cicatrisation et l’évolution fonctionnelle.

Infiltrations pour l’arthrose du genou : efficacité, indications et limites

  • Corticoïdes intra-articulaires : Utile lors de poussées inflammatoires aiguës, mais avec un effet temporaire.
  • Acide hyaluronique : Améliore la lubrification articulaire avec des résultats variables, pouvant parfois différer la chirurgie.
  • À ce jour, aucune infiltration ne stoppe la progression de la dégradation du cartilage.

Alternatives émergentes et soins complémentaires

Certaines nouvelles méthodes, comme l’embolisation du genou, le plasma riche en plaquettes (PRP) et l’utilisation de cellules souches, restent expérimentales et font encore l’objet d’études pour évaluer leur efficacité.

Les gels anti-douleur en vente libre n’ont pas démontré de bénéfices durables validés pour la gonarthrose.

Des mesures complémentaires telles que l’application de chaleur ou de froid, l’acupuncture ou les massages peuvent être proposées en soutien, sans remplacer les traitements validés comme l’exercice, la perte de poids ou la kinésithérapie.

Il n’existe pas de protocole spécifique pour les « genoux qui craquent » ; les recommandations pour l’arthrose restent applicables.

Prévention des douleurs articulaires chez les seniors

  • Maintenir une activité physique régulière permet de ralentir la perte de force musculaire et le déclin fonctionnel.
  • Privilégier des exercices à faible impact, comme le vélo, la natation ou la marche sur un sol souple.
  • Prévenir les chutes et protéger les articulations via le port de genouillères lors d’activités à risque et la correction des troubles de la marche avec une canne ou des semelles adaptées.

Approches non médicamenteuses pour la douleur du genou en 2025

Les stratégies essentielles reposent sur :

  • La rééducation et le renforcement musculaire ciblé.
  • La perte de poids en cas de surpoids.
  • L’utilisation raisonnée des genouillères, semelles ou attelles.
  • L’adaptation de l’activité physique selon les capacités, sans arrêt total du mouvement.

En résumé en 2025

La gestion de l’arthrose du genou met l’accent sur une prise en charge personnalisée centrée sur l’activité physique, le renforcement musculaire, et la participation active du patient. La chirurgie reste une option lorsque les traitements conservateurs sont insuffisants, avec de bonnes perspectives grâce aux techniques modernes et à la rééducation post-opératoire. Les infiltrations apportent un soulagement temporaire, mais ne constituent pas une solution définitive. Les innovations technologiques progressent, mais les approches globales et adaptées demeurent indispensables pour un parcours de soin efficace.

Sources

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