Alzheimer en 2025 : quelles nouvelles solutions pour mieux vivre et accompagner la maladie ?

Saviez-vous qu’en 2025, de nouveaux traitements, dispositifs de répit et avancées diagnostiques transforment concrètement la prise en charge d’Alzheimer ? Découvrez comment ces nouveautés peuvent améliorer la vie des malades et soutenir les aidants au quotidien.

Alzheimer en 2025 : quelles nouvelles solutions pour mieux vivre et accompagner la maladie ?

En 2025, la prise en charge de la maladie d’Alzheimer en France bénéficie d’avancées significatives tant en matière de traitements, de ressources spécialisées, que de dispositifs de soutien pour les malades et leurs aidants. Cet article vous présente de manière claire les solutions thérapeutiques, les modes d’accompagnement à domicile, les innovations diagnostiques, ainsi que les aides financières et les modalités pour accéder aux structures adaptées.

Nouveautés concernant les traitements pour Alzheimer en 2025

L’année 2025 marque l’arrivée du Lecanemab (Leqembi®), approuvé par l’Agence européenne des médicaments en novembre 2024. Ce médicament cible la protéine bêta-amyloïde, identifiée comme un facteur contribuant à la maladie chez les personnes aux stades précoces d’Alzheimer. Contrairement aux traitements symptomatiques habituels (donépézil, mémantine, rivastigmine, galantamine), Leqembi vise à ralentir la progression du déclin cognitif plutôt qu’à seulement atténuer les symptômes.

Informations principales sur le Lecanemab (Leqembi®) :

  • Indiqué pour les personnes présentant une forme légère à modérée de la maladie.
  • Prescription uniquement par un spécialiste (neurologue, gériatre).
  • Peut entraîner des effets secondaires, notamment des ARIA (anomalies d’imagerie associées à l’amyloïde, type micro-saignements cérébraux).
  • Les modalités exactes de disponibilité et de remboursement en France ne sont pas encore officialisées ; une validation par la Haute Autorité de Santé est attendue.

Les autres traitements existants restent disponibles, mais ne sont plus remboursés par l’Assurance Maladie depuis 2018, en raison de leur efficacité jugée modérée. Les prescriptions doivent être faites par des professionnels spécialisés.

Centres et structures spécialisées

La France propose un réseau de centres mémoire et de structures spécialisées dans le diagnostic et la prise en charge. Les personnes concernées et leurs proches peuvent être orientés vers :

  • Des centres mémoire hospitaliers,
  • Des consultations mémoire, unités cognitivo-comportementales, etc.,
  • Des établissements médico-sociaux et associations à vocation nationale (France Alzheimer, Cap Retraite).

Le médecin généraliste est en général le point d’entrée pour l’orientation dans le parcours de soins. Ces centres offrent également un accompagnement médical, psychologique, social et des ateliers thérapeutiques.

À noter : la liste complète des structures n’est pas recensée ici, mais l’offre couvre l’ensemble du territoire national.

Évolutions dans le diagnostic précoce en 2025

De nouveaux outils complètent progressivement le diagnostic :

  • Biomarqueurs sanguins : Ces outils, en phase de validation, permettent d’identifier plus tôt la maladie et de diriger rapidement vers une prise en charge adaptée.
  • Intelligence artificielle : Employée en appui au diagnostic pour distinguer entre différentes pathologies neurocognitives, sans remplacer l’avis médical.

Le diagnostic précoce facilite l’accès à certains traitements. Néanmoins, ces approches requièrent encore des validations complémentaires et des financements pour leur généralisation.

Prise en charge à domicile et baluchonnage (relayage)

À partir du 1er janvier 2025, la législation encadre et généralise le baluchonnage en France. Il s’agit d’un service où un professionnel formé remplace l’aidant principal au domicile pour une période de 36 heures à 6 jours consécutifs. Ce dispositif vise à :

  • Soutenir les aidants afin de prévenir leur épuisement,
  • Garantir la continuité de l’accompagnement à domicile,
  • S’adresser particulièrement aux personnes avec troubles cognitifs tels que la maladie d’Alzheimer.

Modalités :

  • L’accès dépend de critères d’éligibilité, déterminés par l’ARS ou le Conseil départemental.
  • Les conditions de financement et de plafonnement seront détaillées par décret au cours de 2025.
  • Les familles peuvent s’informer auprès des structures médico-sociales ou spécialisées concernant l’organisation du baluchonnage.

Par ailleurs, l’accompagnement à domicile comprend des interventions d’auxiliaires de vie, de soins infirmiers et de soutien pour la vie quotidienne.

Informations sur le soutien financier et les aides disponibles

Le soutien financier en 2025 porte principalement sur l’aide au répit des aidants via le baluchonnage, disposition inscrite dans le Code de l’action sociale et des familles.

  • Les modalités des autres aides financières liées à l’accompagnement à domicile (hors baluchonnage) seront précisées prochainement par voie réglementaire.
  • Les traitements symptomatiques (donépézil et autres) ne font pas l’objet d’un remboursement en 2025.
  • Les familles peuvent se renseigner sur les dispositifs existants (APA, aides des caisses de retraite, etc.) auprès de leur conseil départemental, de l’ARS ou des associations spécialisées.

Approches non médicamenteuses et activités proposées

Les interventions non médicamenteuses représentent une composante importante de la prise en charge. Elles sont proposées en centre spécialisé, établissement ou à domicile afin de :

  • Maintenir les capacités existantes,
  • Stimuler les fonctions cognitives et physiques,
  • Favoriser le lien social et la qualité de vie.

Exemples d’activités recommandées :

  • Ateliers artistiques : musique, peinture, théâtre, photographie,
  • Activité physique adaptée : gymnastique douce, marche, tai-chi,
  • Stimulation cognitive : jeux, lecture, discussions, exercices pratiques,
  • Activités de réminiscence ou médiation animale : évocation de souvenirs, interactions avec des animaux,
  • Ateliers d’aromathérapie, stimulation multisensorielle.

Recommandations :

  • Adapter les activités à la personne concernée,
  • Éviter toute approche infantilisante,
  • Mettre en avant la valorisation et le plaisir partagé.

Ce qu’il faut savoir sur les traitements naturels

À l’heure actuelle, aucun traitement naturel (complément alimentaire, phytothérapie, etc.) n’a démontré d’efficacité prouvée dans le ralentissement ou la prise en charge de la maladie d’Alzheimer. Les approches non médicamenteuses citées plus haut constituent l’essentiel des interventions recommandées. Il n’existe pas de recommandations officielles en faveur d’autres solutions.

Informations sur l’hébergement adapté

Différents établissements d’hébergement accueillent des personnes atteintes d’Alzheimer (EHPAD, unités Alzheimer, unités protégées, etc.). Pour 2025, les informations disponibles n’indiquent pas de création de nouveaux dispositifs spécifiquement dédiés à la maladie par rapport à l’offre existante. L’admission dans une structure passe par une évaluation médicale et sociale, en lien avec le médecin traitant ou spécialiste.

Où obtenir des conseils et de l’accompagnement ?

En 2025, les proches et aidants peuvent solliciter :

  • Les établissements médico-sociaux,
  • Les structures spécialisées Alzheimer (centres mémoire, associations reconnues),
  • Les plateformes d’accompagnement (telles que France Alzheimer, Cap Retraite, etc.).

Ces organismes informent sur le parcours de soins, l’accès aux dispositifs de soutien à domicile, et l’organisation du baluchonnage.


Sources

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